Quelque 11.000 intoxications médicamenteuses ont été enregistrées dans la capitale durant les cinq dernières années, selon le Pr Merad Rachida, présidente de la société algérienne de toxicologie (SATOX), estimant nécessaire la prise d'un certain nombre de mesures pour remédier à cette situation. "Au moment où la production nationale est fortement encouragée par les programmes du gouvernement, la qualité et la sécurité d'emploi du médicament méritent une attention particulière", a-t-elle préconisé. Le Pr Merad a mis l'accent sur le fait que le surdosage du médicament, ses effets inattendus et indésirables ainsi que centaines interactions médicamenteuses, sont autant d'aspects face auxquels il y a lieu d'être "vigilants" car, argumente-t-elle, "le médicament n'a, hélas, pas que des vertus"