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 La fuite des cerveaux

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MessageSujet: La fuite des cerveaux   La fuite des cerveaux Icon_minitimeMar 24 Mai - 0:53

La fuite des cerveaux a fait perdre 40 milliards de dollars à l’Algérie
40 000 chercheurs ont quitté le pays. Même s’il est admis que la migration des élites (ou fuite des cerveaux) est considérée comme un phénomène universel, il n’en reste pas moins que l’Algérie en pâtit lourdement avec des conséquences désastreuses sur son économie et, partant, sur son développement. La facture est salée : des statistiques récentes émanant du Conseil national économique et social (CNES), révélées jeudi dernier à Alger, à l’occasion du 8e Colloque scientifique sur le thème de «la fuite des cerveaux», organisé à l’Ecole nationale polytechnique (ENP) par l’association «Al Maârifa» (le Savoir), sous le haut patronage du président de la République, donne des sueurs froides. Pas moins de 40 000 chercheurs ont quitté le pays ces dix dernières années, 40 milliards de dollars de pertes financières. 90% des ces élites expatriées ont été formées au sein des universités algériennes. Le même rapport relève que des dizaines de milliers de cadres ont quitté le territoire national durant la période noire qu’a vécue l’Algérie. En tenant compte que la formation d’un seul cadre universitaire coûte, à elle seule, des dizaines de milliers de dollars, l’on peut aisément mesurer le gouffre financier causé à l’Algérie par le phénomène de migration des élites -appelé communément «fuite des cerveaux» selon la formule consacrée. «Peut-on encore appréhender le phénomène de la migration des cadres (fuite des cerveaux) sous le même angle que celui des années 1970 avec les mutations nouvelles et la globalisation dans le monde ?», s’interroge le professeur Djamel Boukhettala directeur de la post graduation et de la recherche scientifique à l’ENP dans une allocution. Le conférencier s’est également demandé s’il fallait toujours voir le coté négatif du phénomène. Mais il y a une question d’une extrême pertinence que s’est posée l’universitaire à savoir quels étaient les mécanismes que les pouvoirs publics ont mis en place pour remédier à cette situation d’une importance stratégique. Ce sont les trois problématiques que l’universitaire a voulu soumettre à débat au cours de ce colloque qui a vu la participation du conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que des chercheurs universitaires et des étudiants. L’Algérie officielle qui se morfond aujourd’hui de la perte de dizaines de milliers de «matières grises», tente désespérément de se racheter en voulant les récupérer. Mais qu’a-t-elle fait concrètement pour y parvenir ? Rien si ce n’est qu’elle a davantage accéléré le flux migratoire de ces compétences en dressant sur leur passage mille et une embûches. Si la voix officielle ne cesse de claironner que les donnes ont changé ces dernières années, avec en lame de fond, l’amorce d’une nouvelle stratégie pour valoriser les jeunes talents, il n’en demeure pas moins qu’entre la rhétorique doucereuse distillée ça et là, et la réalité du pays, l’on est davantage enclins à penser qu’il n’y a pas véritablement une volonté, politique ou autre, afin de préserver nos élites. Il n’y a qu’à voir le déphasage abyssal
qui existe entre, d’un coté, le monde industriel et, de l’autre, l’université. Si le gouvernement algérien, note un universitaire, a pu à partir des années 2000 «redynamiser» la recherche scientifique en Algérie pour laquelle des sommes conséquentes ont été consenties, il n’en demeure pas point que le développement technologique reste le point faible pour ne pas dire qu’il constitue un frein à l’envol salutaire pour le développement du pays. Les industriels nationaux ne veulent pas «s’aventurer» à puiser dans le potentiel universitaire existant. Ils s’en méfient même. L’explication de cette réticence des opérateurs industriels locaux quant à faire appel à la compétence locale a au moins, deux explications. Cela s’explique par la «faiblesse» du tissu industriel local en plus de la subsistance des mentalités rentières chez la plupart des opérateurs nationaux mus uniquement par le gain. Du coup, l’aspect «innovation» est relégué au second plan. Refusant de ployer sous le poids du défaitisme, des participants ont tenu à mettre en avant que des interfaces sont en phase de création entre le monde industriel et l’université. Ce qui serait de bon augure. Mieux, au cours de la dernière décade, près de 1 000 laboratoires ont été crées dont une douzaine pour l’Ecole nationale polytechnique, et ce à la faveur d’une loi promulguée en 2000. Pas de quoi pavoiser. L’Etat n’encourage pas la recherche scientifique puisque, par exemple, un directeur de laboratoire n’est pas payé pour ses travaux de recherche se contentant seulement de son salaire d’enseignant, déplore un enseignant à l’ENP, lui-même chef de laboratoire. Après avoir vu défiler des processions entières de cadres et d’ingénieurs dans différents domaine, quittant la mère patrie à la recherche de débouchés meilleurs en Europe, en Amérique et en Asie, l’Algérie semble se rendre compte, sur le tard, de la nécessité de récupérer ces matières grises qui font le bonheur et participent à la prospérité de ces pays industrialisés qui y ont depuis longtemps senti le filon. Aujourd’hui, l’on se lamente de la perte de ces compétences. Alors, à défaut de les récupérer, l’Etat algérien veut tirer profit de l’expérience acquise par nos compatriotes expatriés outre-mer et outre-atlantique, à travers des collaborations. «Mieux vaut tard que jamais», «prendre le train du développement en marche en espérant y accéder un jour», deux phrases par lesquelles un universitaire décrit l’attitude de l’Etat vis-à-vis ses compétences expatriées.

Par Younès Djama**La tribune.
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